« J'offre mon sang lors de mes rituels. » - 28 larves du bas astral aiment ça † Aleister S. Carroll

Présentation

 

 

Prèz' de [Aleister] Mon perso : Nom : Carroll-Blacks. Prénom : Alexander Samuel William. Âge : 24 ans. Ville D'origine : St-David's (Pays de Galles) Sexe : Masculin. Métier : Surveillant. Signe Particulier : Le torse, le dos et les bras d'Aleister sont couverts de symboles occultes tatoués et de cicatrices. Artiste peintre-dessinateur & adepte de philosophie et d'art occultes. Orientaton Sexuelle : Inclassable. Moi, derrière l'écran : Ton âge ? 20 ans. Comment es-tu arrivé sur le forum ? Via PRD. Qu'est-ce que tu en penses ? Je n'ai pas eu grande occasion de pouvoir en juger mais le forum à l'air sympathique, le contexte m'a beaucoup plu et les membres ont l'air franchement accueillants. Tu es un double-compte ? Nop. Le code du règlement ?  : Star de l'avatar ? Jack Roth Présence sur 7 jours? Sur 7 jours, je pourrais pas vraiment juger... Je dirais que ma présence sera régulière quand je le pourrais. Le physique de mon perso :   Aleister n’est ni bel homme, ni charmant garçon. C’est une physionomie irrégulière qui ne trouve aucune symétrie dans ses proportions. Taillé comme un géant scandinave, le jeune homme tire haut ses mensurations pour se tordre le cou face à ses contemporains. Ainsi que feu son paternel, Aleister gratte facilement le mètre quatre-vingt-dix et se vante de dépasser d’une tête une longue partie de ses interlocuteurs. Bien que le menton haut et l’allure fière, le garçon est lourd de son propre poids et sa nuque et son dos se sont efflanqués d’un galbe difforme. A en perdre quelques centimètres d’orgueil. Il n’en reste pas moins colossal et, malgré une sensation de fragilité dans cet être cadavérique, il s’agit d’un homme bien portant aux épaules droites et carrées. C’est seulement à son contact que l’on peut prendre mesure de son impressionnante stature. Pourtant, ses coups sont faibles, mal placés. Ses os sont de verre et Aleister collectionne quelques allergies pas mal déplaisantes. De petits yeux creux et sournois sont vissés comme de force à son visage. Ces billes d’eau savent contraster net avec les terrifiants cernes violacés -largement entretenues par l'usage de drogues et de ses longues nuits blanches- qui bercent le coin de son regard et rendent ses clins d’œil plus effrayants encore. Surplombé de sourcils extra-mobiles, le regard d’Aleister est le plus expressif qu’on pût connaitre. La porte ouverte à son âme, c’est une vision malsaine et gênante qu’on prend soin d’éviter lorsqu’elle vous pénètre avec une insistance presque douloureuse. Ses lèvres sont excessivement torses. Charnues et déformées par l’expression que prennent ses grimaces, elles cachent une mâchoire chevauchante et saillante. Mêmes blanc, il reste à son sourire une impression peu commune de répugnance. Aleister est un rien prognathe. Les cheveux plats et pourtant entretenus, Aleister préfère un entretient personnel aux salon de coiffures. Sa couleur mélange reflets ambres, chocolats qui n’émeut qu’à la lumière du soleil. Aussi imberbe que fut son père, le jeune homme n’a ni âge ni crédibilité. Il est connu que les grands de ce monde portent le poil au menton. Aleister ne connait pas la mode et ses plaisirs. C'est un style sobre, élégant et classique qu'il privilégie à l'excentricité de ses homologues sorciers et autres mages noirs. Autrement, Aleister pensa opportun, après moult expériences et mésaventures, de s’inscrire quelques sigils cabalistiques sur le corps. Sur ses avants-bras sont alors gravés des sceaux et runes divers qui ne cachent rien de ses penchants évidents pour la magie noire. Au poitrail, plus dissimulé que le reste, repose un pentacle renversé. Entre les runes, sous l'étoile sombre, dans son dos et sur ses mollets restent les traces multiples des mutilations qu’il s’inflige pour atteindre l’extase pour ses rituels ou, certains pourront le penser, le reste tragique de son enfance perdue. Balafres monstrueuses, vestiges de l’utilisation d’instruments divers de tortures, tâches de brûlures, …

 

Mon caractère  :

 Aleister est caractère secret et silencieux. Introverti et presque mutique. Le jeune homme parle peu ou pas de lui. Préfère avoir recourt à de savantes pirouettes pour se défaire de questions trop encombrantes.  Sa sévérité n’engage que lui et c’est avec la minutie d’un chirurgien qu’il organise sa vie comme du papier musique. Il démêle vie privée et vie professionnelle, dégage de son cercle les fouilles-merde, les faux-jetons, les hypocrites,  les sous-hommes et tout ce qui contrecarrent ses ambitions d’éveil de l’esprit.

Aleister cultive un désir de vertu aussi paradoxale que trouble tant que l’on ne remonte pas jusqu’aux anciennes pratiques païennes. Pour l’illumination, Aleister s’est accroché à myriades de substances aussi diverses que colorées. C’est un brillant herboriste, un philosophe du versant senestre, un chercheur du moi profond. Penché sur la psychologie la plus fine, Aleister est un manipulateur habile et un orateur doué. Capable d’organiser son argumentaire et de convaincre. Et a-t-il toute la patience qu’il faut pour y parvenir.

Mais ses pratiques dérangent tant par leur forme que par leur fond. Tout discret qu’il est, Aleister est un perturbateur des mœurs. Peu enclin à suivre les normes convenues, il considère que c’est en brisant les tabous sociaux les plus fondamentaux qu’il arrache sa liberté aux puritains et aux vieux moralistes décrépis. Sa sexualité est libre, ses opinions politiques sont extrêmes, l’égoïsme est au centre de sa religion. Ceux qui le connaissent le savent dangereux. Pas parce qu’il est violent mais car son parti pris refoule l’éthique imposée. Mais si Aleister est loin d’être démagogue et s’ouvre à tout, s’il frôle la misanthropie par son acharnement à vouloir mépriser la plèbe et à rejeter son prochain, le jeune homme fait preuve d’une bienveillance naturelle et d’une générosité désintéressé.

Aleister est un paradoxe humain. Haineux mais bon. Egoïste mais généreux. Arrogant mais humble. Extrême mais ouvert. Chaque nouvelle interlocution avec le garçon étonnera ses détracteurs les plus violents et décevra ceux qui s’acharnent à l’imaginer trop manichéen.

 

Mon histoire :

  Le passé d’Aleister est trouble et le garçon censure son enfance gâchée en évoquant de tristes affaires familiales qui lui seraient personnelles.

A 12 ans, Aleister change l’école dans laquelle ni le système éducatif ni la cruauté de ses camarades ne le satisfont. Adopté par un jeune couple stérile, il est élevé dans l’amour le plus inconditionnel qui soit et après prononce ses premiers mots après 3 ans de mutisme. Il daigne accorder ses premiers vis-à-vis aux pédopsychiatres qui revoient leur pronostique. Aleister n’a plus aucun trouble autistique et présenterait même des facilités intellectuelles qui poussent ses parents adoptifs à lui faire passer des tests. A l’époque, c’était bien la mode avant qu’on ne s’accorde sur le fait que ces examens boycottent inutilement les enfants.

Alors on considéra avec le recul nécessaire son ennui pour le système scolaire. Sa maturité qui lui valait une solitude terrible. Enfant chétif, pâle comme la mort, intéressé de trop près les domaines occultes et peu conventionnels, il passa tant de temps à railler ses camarades qu’il en devint méprisant avec tous ceux qui, de son âge, ne comprenaient rien à ses penchants exotiques pour les choses de l’esprit.

Cependant, aidé de psychiatres, de traitement médicamenteux (restant quelques troubles post-traumatiques et une dépression naissante) et soutenu de cours particuliers, son ascension scolaire ne s’arrêtait pas. Il fut encouragé par ses aimants parents à s’épanouir dans les domaines qui l’intéressaient. Aleister eut la liberté d’acheter les ouvrages qui lui plaisaient et c’est en correspondant avec des chroniqueurs de revus telles qu’Equinox ou Kaosphorus qu’il entama de se faire connaitre de quelques petits noms dans les domaines de l’ésotérisme. En outre, il orienta ses études vers les arts et la littérature où il s’éprit de dessins et de peintures.

Proches plus que de coutume avec ses enseignants, au lycée, c’est sa professeur d’art plastique qui le guida vers les musées et les artistes qui l’intéressaient. Elle le soutenu tant qu’une amitié forte finit par les souder. Puis une passion peu commune entre un élève et son professeur. Ainsi elle le guida pour s’orienter vers une classe préparatoire à la fin de son cursus lycéen.

Il fit sa première année à Londres. Reconnu déjà au lycée pour son esprit brillant et ses intérêts peu commun pour les arts occultes, c’est à l’université qu’il se fit tout à fait respecté pour cela. Il rencontra un groupe d’étudiants avec qui il forma une revue occultiste et militante. Abhorré par plusieurs groupuscules religieux, ils firent cependant leur renommée auprès d’artistes et d’intellectuels philosophes. Aleister pris le pseudonyme de Chavaroth et étendit son réseau sur la toile lorsque les premiers articles furent postés sur le site du web-magasine. Il fut invité à plusieurs radios étudiantes puis sur une radio culturelle. Se fit interviewer de quelques journaux pseudo-artistiques-culturels et se débarrassa de quelques revenus pour achever le tatouage qui parcourra tout son buste et son dos, jusqu’aux bras.

Enfin reconnu dans ce petit cercle très fermé des spiritueux et autres masturbateurs intellectuels, après avoir connu le mépris, la violence et la cruauté, Aleister décida d’aller chercher ses inspirations très loin. Décidant, en première année d’étudier l’hébreux et le français, il s’inscrivit sur les listes d’Erasmus pour continuer ses études en Israël puis les acheva en France. Déjà connu de quelques groupes maçonniques, il demanda alors à se faire initier auprès de l’Argentinum Astrum qui mit peu de temps à reconnaitre son talent et son génie. Cependant, il la quitte très rapidement, désenchanté par les préceptes vieillis et méprisant de l’Ordre de Crowley. Il y découvre des adeptes imbus d’eux-mêmes, une obsession pour la magie sexuelle et pour un mort absolument dérangeant et découvre qu’il stagne là où il pourrait évoluer.

Désireux d’élargir ses horizons et de prendre son indépendance, Aleister décide alors et à la grande surprise de tous, d’entrer dans une école d’art plutôt que de lettre. Et achèvera-t-il ses parents en annonçant qu’il a déjà postulé pour une école en France. Il est déjà trop tard pour reculer. Aleister entame des procédures pour des aides et des bourses afin de pouvoir se payer le voyage. Il quitte son journal et laisse son titre à sa meilleure amie, promettant qu’il reviendra après avoir achevé ses études.

Cependant, c’est juste avant son départ que l’école lui envoie sa décision : Il est recalé. Il n’a pas assez d’expérience et il n’a pas le niveau pour entrer en école d’art. C’est trop tard, il doit partir en France. La moitié de ses bourses étant acquises qu’à la condition qu’il continue ses études, Aleister arrive en Bretagne sans les fonds suffisants pour payer l’appartement. Trop fier pour demander de l’aide à ses parents, il prend une chambre en Auberge de Jeunesse pour décider de ce qu’il va faire. Il ne peut pas retourner en Angleterre, ne peut pas avoir d’appartement et ne continue pas ses études. Il lui semble qu’il a gâché toutes ses chances.

Cependant, c’est en épluchant les annonces qu’il tombe sur celle du Pensionnat. Dès qu’il le peut, il envoie son dossier. Créateur d’un journal, chroniqueur, sortant d’une prépa de lettre et jeune artiste parlant couramment français, arabe, hébreux et anglais, c’est peu de temps après que ses employeurs l’appellent pour un entretiens. L’occasion est trop belle, il songe à rester un an en surveillant, économiser en loyer puisque le pensionnat offre les chambres à son personnel et payer ses études de remise à niveau pour entrer en école d’art.