Jonathan Lancaster

Jonathan Lancaster

 

 

Mon perso : Nom : Lancaster Prénom : Jonathan Âge : Trente-et-un ans Ville d'origine : Douvres, Angleterre Sexe : Homme Métier : CPE Orientation : Indéterminée Signe particulier : Il maîtrise le français à la perfection, mais lorsqu'il s'exprime, il a un ravissant accent anglais qu'il aime conserver. On notera aussi qu'il se déplace en s'appuyant sur une canne. Sa jambe gauche est quasiment inutilisable depuis quelques années déjà. Derrière l'écran : Comment es-tu arrivé sur le forum ? C'est grâce à une pub Facebook que je suis là Qu'est-ce que tu en penses ? Il est convivial Tu es un double-compte ? Non Le code du règlement ?  : Star de l'avatar ? Henry Cavill Présence sur 7 jours? 3 environ PHYSIQUEMENT   Jonathan ne se trouve pas beau. Pour ainsi dire, il n'a jamais trouvé à son visage le moindre trait intéressant, le moindre charme, la moindre perfection. Lorsqu'il était adolescent, c'était même tout le contraire. Il trouvait ses yeux trop rapprochés, son nez un peu trop massif, sa mâchoire carrée à l'excès et ses lèvres bien trop charnues pour être celles d'un homme. Avec le temps, il a su considérer ce qu'il prenait pour des défauts autrement. De ses yeux, il ne voyait plus que leur bleu d'acier. De sa mâchoire, la barbe naissante qui la couvrait, rendant à ses lèvres efféminées toute leur virilité et soulignant par la même occasion une mâchoire digne des plus célèbres sculptures grecques.   Alors, s'il ne se trouve pas à proprement parlé beau, Jonathan n'est pas sans ignorer qu'il possède un certain charme, qui plait ou non. De plus, il sait qu'il n'a aucune raison de se plaindre de sa morphologie. C'est d'ailleurs sans aucun doute la première chose que l'on remarque chez lui lorsqu'on le rencontre pour la première fois. Il n'est pas si loin des deux mètres et sa silhouette est ce que l'on pourrait qualifier de massive. Son torse est en effet tout en muscle, ses bras également, vestige d'un passé pas si lointain et des entraînements intensifs qui l'accompagnaient. Ses cheveux bruns et bouclés sont généralement assez courts et mis en arrière d'un geste distrait de la main. Non, vraiment, Jonathan n'a décidément rien de particulier, si ce n'est cette canne qui l'accompagne partout où il va et qui lui bouffe le moral comme la peste nous ronge. Elle est pourtant ce qui lui permet de se tenir debout et de monter des escaliers. En effet, si sa jambe gauche est toujours physiquement présente, elle est inutilisable depuis quelques années. Il ne la dévoile d'ailleurs jamais, mais il serait aisé de comprendre qu'elle est hors-service rien qu'en regardant la chair entaillée et les immenses cicatrices qui la couvrent.

 

PSYCHOLOGIQUEMENT

Le plus marquant et sans doute le plus admirable chez Jonathan est sa patience, que l'on pourrait croire à toute épreuve. Une patience qui va de paire avec un tempérament plutôt posé, calme, allant même jusqu'à froid, selon certaines personnes, qui reconnaissent souvent avec étonnement ne jamais l'avoir entendu élever la voix. D'apparence, ce jeune homme est d'ailleurs quelqu'un de tranquille. Et il le serait réellement si durant les jeunes années de sa vie, il n'avait pas fait l'armée. Une période de sa vie qui lui a certes forgé un excellent caractère ainsi qu'une solide carapace, mais qui a aussi contribué à le détruire, autant physiquement que moralement. Terreurs nocturnes, comportements violents et imprévisibles. S'il prend autant de distances avec les autres, c'est justement pour ne pas risquer de lever la main sur eux dans un moment d'égarement.

Lui qui appréciait autrefois les contacts humains a appris à les redouter et à s'en méfier autant que les balles qui sifflaient à ses oreilles sur les no man's land. Il faut dire que lorsqu'il était au front, sa fiancée est partie avec un autre et c'est seulement lorsqu'il est revenu et qu'il avait le plus besoin d'elle, qu'il s'est aperçu que les lettres qu'il lui avait écrites n'avaient jamais été ouvertes. Une banale histoire qui l'a rendue plus renfermé, plus secret aussi. Mais Jonathan n'est pas foncièrement quelqu'un de méchant, au contraire. Il n'a jamais suivi bêtement les ordres, cherchant sans arrêt à comprendre une chose ou une autre. Curieux de la vie comme des autres, il aime à en savoir plus, même si l'intérêt qu'il manifeste peut paraître louche. Ce qui est regrettable étant donné qu'il est désintéressé.
 

UNE HISTOIRE COMME UNE AUTRE

L'histoire de Jonathan est on ne peut plus simple et, surtout, on ne peut plus inintéressante. Il est le fruit de l'union d'un anglais lambda et d'une jeune française. S'il est né à Douvres, c'est Calais qui l'a réellement vu grandir. Son enfance, bien qu'en grande partie heureuse, fut relativement chaotique. Il recevait tout l'amour qu'un enfant doit recevoir, bien sûr, mais cela l'étouffait. Il n'avait pas réellement conscience de la chance qu'il avait d'être ainsi entouré. Ses mauvaises fréquentations l'attiraient inexorablement vers le bas. C'est l'autorité et la discipline d'un de ses professeurs qui l'empêcha de franchir le point de non-retour. Il le tira de cette délinquance juvénile en l'orientant dans un premier temps vers une activité qui lui permit de se défouler, la boxe, puis, dans un second temps, vers la rigueur militaire. Un univers qui séduit immédiatement l'adolescent à la recherche d'adrénaline qu'il était. C'est dans ce milieu qu'il fit les plus belles rencontres de toutes sa vie. Des amitiés, bien sûr, mais, également, à l'infirmerie de la caserne, celle qui devint sa petite-amie, puis sa femme. Il y appris l'obéissance, mais non la stupidité aveugle, la confiance, le sang-froid et la persévérance. Des qualités qu'il conserva même après des années de service. A vrai dire, tout allait pour le mieux pour le jeune homme, jusqu'à ce qu'il soit envoyé sur le front. C'est là-bas qu'il prit conscience de la réalité du métier qu'il avait choisi, de la voie qu'il avait emprunté.

Il revint d'Afghanistan trois ans après son départ de France. Trois longues, trois interminables années. Choqué, blessé. Il avait laissé ses camarades là-bas, morts ou vifs. Il y avait vu des horreurs sans nom. Il y avait perdu l'usage d'une jambe. C'était d'ailleurs la raison de son rapatriement. Une foutue mine. Il trouva à son retour une demeure vide, sans une lettre d'adieu. Il s'enferma dans un mutisme effrayant. Sans nul doute la période la plus noire de toute sa vie. Il cessa de sortir, de s'amuser. Il se mit à boire aussi, préférant la solitude et ses démons à la compagnie des vivants. C'est un de ses amis, revenu des combats en même temps que lui, qui le sortit de cette situation délicate. Il le força à reprendre des études, à entreprendre quelque chose. Il parvint, à terme, à le convaincre d'essayer d'aider les autres, comme on avait pu l'aider par le passé. Il le força ainsi à reconnaître que ses années passées à l'armées furent dans les plus belles de toute sa vie. C'est entre autre ce qui motiva l'ancien militaire qu'il était à se lancer dans cette nouvelle aventure. Ses études terminées, il passa le concours qui lui permit de devenir CPE et le réussit avec brio malgré ses vieux démons. Lorsqu'il entendit parler de ce pensionnat, il n'hésita pas et contacta le directeur dans l'espoir d'être embauché. Son parcours atypique pallia son manque d'expérience et le poste lui fut accordé. L'opportunité d'une nouvelle vie.