[HJ: Avec réac' de Deborah ^^]
Angie jeta un œil sur l’heure tout en rentrant de visite. Ils avaient quartier libre pendant tout l’après-midi. Elle posa son regard sur sa meilleure amie, se doutant qu’elle voudrait aller en ville ou visiter d’un peu plus près la ville. Elle se dirigea vers l’accueil de l’hôtel et demanda dans un bon Anglais si elle pouvait avoir la clef de leur chambre, donnant le numéro de celle-ci. Et se retourna de nouveau vers son amie pendant que le réceptionniste cherchait la clef.
-Tu veux faire quoi, toi ? -Deborah- Moi, j’ai bien envie d’aller voir la ville et les magasins autour.
Deborah lui sourit et Angie se gratta l’arrière du crâne, ne voulait pas sortir. Elle comptait travailler un peu, elle.
-Ça te dérange si je ne viens pas avec toi ? Je comptais travailler un peu. -Deborah- Non pas du tout, mais tu ne t'arrêteras jamais de travailler ma parole ! Même en voyage scolaire !
-Ça reste scolaire, dit-elle en souriant. Et puis, on doit faire des cours, je te rappelle. Ils ne vont pas se faire tout seuls !Elle sourit à sa meilleure amie, amusée.
-Deborah- Roh ! Tu ne vas pas t’y mettre ! On a le temps, ne stresse pas.
Deborah lui tira la langue ce à quoi Angie répondit joyeusement avec un beau tirage de langue aussi. Les voir ainsi devait être assez drôle. D’ailleurs, on pouvait très facilement douter de leur âge mental.
-Ça passe vite, le temps. Et puis… Je préfère travailler, on pourra visiter après toutes les deux, si tu veux. Pourquoi tu n’irais pas avec Erwan ?Elle prit un air innocent sur le visage, l’air de rien. Après tout, ça restait assez drôle, de la voir nier de plein fouet alors qu’elle avait très certainement un faible pour lui. Même si Angie surveillerait sa meilleure amie de près. Sa meilleure amie lui lança un beau regard noir, ce qui eut le mérite de l’amuser encore plus. C’était prévisible, mais… peut-être aussi était-ce parce qu’elle la connaissait bien.
-Deborah- Avec Erwan ! Non, mais tu rigoles ! Je te l’ai déjà dit, je n’ai pas envie de sortir avec lui !
Elle se retint de rire à gorge déployée face à la réaction de son amie. Elle ne voulait pas non plus que tout le monde les regarde. On devait déjà les prendre pour des folles. Elle mit sa main sur sa bouche, prenant un faux air désolé.
-Désoléééééééée ! Mais je sais que tu as un faible pour lui. Je te connais. Et nier de la sorte ne fait qu’accentuer cette certitude. -Deborah- Pff, tu dis n’importe quoi !
-Très bien, très bien. Entête-toi à nier et mentir, donc, à ta meilleure amie. Elle se mit à rougir avant de répliquer.
-Deborah- Mais non, je te mens pas. C’est juste que… Roh, bon d’accord, il ne me laisse pas indifférente ! T’es contente ?
Elle lui fit un grand sourire, contente d’avoir vu juste. Et encore plus d’avoir réussi à faire dire la vérité à sa meilleure amie.
-Très, dit-elle toujours souriante. J’avais raison, donc. Elle s’interrompit un court moment avant de relever une partie de la phrase de Deborah. C’est juste que quoi ? Elle vit le regard noir que Deborah lui lança avant de répliquer :
-Deborah- Roh Angie ! Bon écoute, on n’a pas trop de temps libre, alors je vais y aller maintenant si je veux avoir le temps de regarder les magasins.
Elle s’apprêtait à partir lorsqu’Angie la retint par le bras. Elle n’allait pas la laisser partir fâchée, quand même…
-Attends, dit-elle alors qu’elle la retenait encore. Je suis désolée. Deborah lui sourit alors qu’elle lui lâcha le bras.
-Deborah- Très bien, j’accepte tes excuses. Mais je ne veux pas parler d’Erwan pendant nos vacances !
-D’accord, dit-elle en souriant. Pas pendant les vacances.-Deborah- Bien, c'est génial alors !
Angie lui sourit, heureuse. Elle lui reparlerait de ça après, dans ce cas. Elle regarda l’heure, sur sa montre.
-Je crois que tu devrais y aller, si tu veux avoir le temps de visiter. Deborah regarda l’heure à son tour puis reprit :
-Deborah- Oui tu as raison. À tout à l'heure alors et... amuse-toi bien sur tes révisions !
Angie lui tira la langue tandis qu’elle lui sourit avant de partir. La jeune Mcdermott prit l’ascenseur avant de monter dans la chambre qu’elle occupait avec Deborah. Une fois arrivée elle s’installa sur son lit et commença à travailler sur ses cours. Réfléchissant sur une idée de méthode pour apprendre à faire une critique politique. Après tout, ça ne devait pas être bien difficile, si ? Elle s’attela à la tâche pendant un bon moment, ne s’occupant pas vraiment de l’heure, plongée dans son travail. Peut-être devrait-elle leur montrer dans un premier temps comment faire une critique ? Puis partir sur les critiques négatives, en mettant en avait qu’il faut utiliser des arguments et expliquer pourquoi on est contre. Elle se gratta l’arrière du crâne, puis regardait l’heure.
Elle avait passé autant de temps à travailler ? Bon, elle devait admettre qu’elle était particulièrement concentrée sur son travail. Elle soupira avant de décider de descendre. Elle avait besoin de faire une pause, même si elle aimait bien travailler. Elle prit les clefs et referma la porte de la chambre derrière elle. Elle prit l’ascenseur pour descendre, direction le hall de l’hôtel. Après tout, peut-être que prendre un peu l’air aiderait à trouver des idées… Elle devait avouer qu’elle n’en avait pas vraiment de satisfaisante pour elle. Elle se retrouva rapidement dans le hall et aperçut Alyssa de loin, sur son ordinateur. Elle sourit, l’appelant à plusieurs reprises tout en s’approchant d’elle avant de s’asseoir sur le canapé près d’Alyssa. Voyant qu’elle ne réagissait toujours pas à ses appels, elle lui fit une brève pression sur ses épaules afin de la faire réagir. Angie eut ce qu’elle cherchait : Alyssa releva la tête vers elle avant de froncer les sourcils en voyant l’heure. Angie la vit faire quelque chose sur son écran avant d’enlever ses écouteurs de ses oreilles puis de lui sourire.
-Alyssa- Salut Angie. Ça va ? Qu'est ce que tu fais là ?La phrase en elle-même pouvait laisser prétendre qu’elle la dérangeait mais son ton et son sourire laissaient comprendre l’opposé. Après tout, elle avait le droit de lui poser les questions qu’elle voulait. Elle n’allait pas non plus prendre la mouche facilement.
-Salut, lui sourit-elle en retour. Je vais bien et toi ? Je suis restée pour travailler, continua-t-elle. Je ne voulais pas sortir. Après tout, il y a encore le temps pour sortir visiter. Et toi ? Pourquoi tu es toujours là ? Tu ne voulais pas sortir ?