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Rencontre entre deux sécheur de cours [ Clo Iris & Sam Dubois ]

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Sam 28 Nov - 22:18
Depuis que j'étais présent dans l'enceinte de l'établissement, je n'étais pas vraiment allé en cours. Il me semble que j'y étais allé une ou deux fois et mes souvenirs n'étaient pas vraiment heureux. Bien qu'aucun problème ne s'était passé, ma peur n'avait pas diminué, me sentant nauséeux et une douleur affreuse au ventre m'avait tirailler. Donc, j'avais décidé de faire le mort, chose que j'arrive à faire sans grande difficulté.

Ce matin-ci, j'étais descendus prendre un petit-déjeuner éclaire, je devais immédiatement rejoindre ma petite cachette avant que les cours ne commencent, prenant au préalable plusieurs morceaux de pain pour le repas de midi. Par la suite, j'étais retourné dans mon dortoir et j'avais pris mon calepin ainsi que des crayons de couleur. Je m'étais dépêché d'aller dans la remise, là où j'allais tranquillement passer toute la journée.

Une fois dans la pièce, allumant la lumière pour pouvoir m'orienter, je m'étais glissé entre plusieurs pupitres pour atteindre le coin plus loin de la porte, une bouche d'aération était juste à côté. Pour une fois ma petite taille pouvait grandement m'aider, si quelqu'un venait à entrer et que cette personne n'était pas un élève, je n'aurais plus qu'à me faufiler là-dedans pour me sauver. D'ailleurs j'avais déjà testé pour savoir où cela me conduirait, à savoir : une salle de classe inutilisée. Bien sûr pour pouvoir m'enfuir, il fallait en premier lieu enlever la grille, chose que je faisais chaque jour pour avoir le passage libre. Les pupitres cassés, quant à eux me permettais d'être invisible aux yeux d'une personne se tenant à la porte, j'avais fait un petit trou pour que je puisse avoir une vue sur la porte. C'était comme si j'étais en pleine guerre, parer à toute éventualité, allant même à avoir un lance pierre qui restait sur place avec quelques munitions que faisaient les craies. J'étais bien dans cet endroit. Le seul problème c'était qu'il n'y avait personne avec moi.

Arrêtant nette mes pensées, j'avais alors ouvert mon calepin, regardant d'un œil mauvais le portrait du monstre qui me hantait toujours. Il était là, coucher dans une flaque rougeâtre. J'avais beau me dire qu'il était mort, les souvenirs me réveillait sans cesse en pleine nuit, voir même quand j'avais les yeux ouverts. Secouant la tête d'un air décidé, j'avais continué à tourner les pages pour enfin tomber sur une feuille blanche. J'avais alors ouvert mes crayons de couleur et je m'étais mis à dessiner, couchant sur papier mes pensées actuelles qui étaient tournées une fois de plus vers la douleur.

Alors que j'étais en plein dessin, une envie irrésistible de me faire mal m'était venu, elle était bien présente et je savais que l'ignorer n'était pas quelque chose de recommandable, sinon cela risquait d'empirer. Relevant d'un geste machinal ma manche gauche, j'avais regardé les marques de coupures qui étaient assez prononcé. J'avais ensuite plongé ma main droite dans ma poche, sortant alors une lame, ma meilleur amie, celle qui me délivre de mes souffrances, avec elle je n'avais pas besoin de cacher la partie étrange de mon organisme. Sans que je m'étais rendu compte, la lame s'était mis à danser sur ma peau pâle, laissant dans son passage de douce écoulé de sang. Un fin sourire avait traversé mon visage pourtant mes yeux restaient triste, c'était là que j'avais entendu la porte grincé, j'avais vite remis ma manche, alors que le sang continuait de couler, rangeant de ce pas ma meilleur amie dans ma poche. Je m'étais dépêché de regarder par le petit trou, avant de m'apercevoir avec horreur qu'une jeune fille me regardait. J'avais faillit mourir de crise cardiaque, ce n'était qu'une lycéenne qui était surement ici pour sécher ou pour rejoindre quelqu'un. J'espérais tout de même que se n'était pas la deuxième option, tout en pensant à qu'un couple de lycéen ferait ici, un frison de dégoût m'avait longer la colonne vertébrale. J'avais lancé à la fille un sourire avant de lui parler d'un ton calme.

Bonjour, tu es venu pour sécher quel cours ? À moins que ce ne soit pour un garçon que tu es là ?
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Clo Iris
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Dim 29 Nov - 15:22
La sonnerie venait de retentir disant à Clo que c’était l’heure pour elle d’aller en sciences. Chose qu’elle n’avait pas envie alors elle avait décidé de sécher. En fait depuis qu’elle avait enlevé ce masque qu’elle portait dès sa naissance, elle se sentait libre. La chanson Libérée délivrée de la Reine des neiges lui correspondait parfaitement. C’était comme si seulement à partir de cette année, elle avait commencé à vivre, à respirer et à faire toutes les choses qu’un humain faisait. Elle mordait la vie à pleines dents, son côté imprévisible se montrait enfin alors que les autres années elle vivait sa vie par procuration, elle aimait avoir le contrôle dans toutes les situations. Bien sûr elle ne pouvait pas se refaire en quelques jours mais la brune sentait réellement qu’il y avait quelque chose au plus profond d’elle qui s’était débloqué. Elle n’était plus comprimée par un étau invisible. Non ce dernier avait disparu. Donc depuis son arrivée au pensionnat, elle ne faisait que ce qu’elle voulait. Elle avait beau être en L il lui restait toujours des sciences et comme elle détestait ça elle séchait. L’ancienne Clo aurait été horrifiée par cette idée mais là elle s’en moquait comme de ses notes qui restaient tout de même excellentes. La brune savait qu’elle a des capacités et que ça serait idiot de les gâcher. Elle appréciait la plupart de ses matières, la littérature était un de ses domaines de prédiction avec le théâtre et la musique.
La jeune fille marchait donc dans les couloirs cherchant un endroit où elle pourrait sécher les cours tranquillement. Elle s’aventura dans une partie du pensionnat qui semblait abandonner. Elle ouvrit la première porte au hasard qui grinça. Bonjour la discrétion Clo t’aurait été un hippopotame en train de faire la fête, ça aurait été pareil. Néanmoins elle réussit à l’ouvrir suffisamment pour pénétrer dans la pièce. Se retournant pour faire face à la porte, elle donna un coup de pied dedans qui la fit se refermer en claquant. Quitte à faire dans l’indiscrétion autant le faire comme il le faut. C’est alors qu’elle entendit une voix elle fit volte face pour voir qui lui parlait. Et à sans grande surprise, c’était un garçon qui devait être au collège.

« Pour les sciences et toi ? Et autant te rassurer tout de suite, j’attends personne d’ailleurs je pensais même pas qu’il y aurait quelqu’un dans cette pièce. »

Elle parcoura la salle pour aller se mettre à côté du jeune garçon. Arrivée suffisamment près de lui, la lumière refléta un bout d’argent. Avec une expression horrifiée, elle vit que c’était une lame couverte de sang. D’un geste rapide et précis, elle lui prit sans même que le garçon puisse faire quelque chose.

« Faire ça ne t’aidera pas au contraire en faisant ça tu aggraves ton cas. Si t’as des problèmes il faut en parler à quelqu’un. »

En disant ça, elle s’était agenouillée pour être à la même hauteur que lui, la lame tenue fermement dans sa main gauche. Ses yeux le regardaient avec une douceur incomparable, elle voulait réconforter ce pauvre enfant. Que lui était il donc arrivé pour qu’il en vienne à cette solution ? Elle voulait être la personne qui l’aiderait, qui le tirerait vers le haut. Personne ne l’avait aidé quand elle était plus bas que terre et pourtant elle aurait tant aimé qu’une personne vienne l’aider. Sans même le savoir, le brun venait de lier son destin à Clo pour un moment.
Clo Iris
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Mar 1 Déc - 17:36
En entendant la réponse de la jeune femme, il s'était, en premier temps, soulager. Il n'aurait pas pu supporter de voir un couple s'embrasser devant lui, il ne devait pas y penser, c'était juste affreux et équerrant. Il ne comprendrait jamais comment des personnes pouvaient éprouver le sentiment qu'était l'amour ! Lui en tout cas, il ne pourrait pas le faire, bon en même temps il était tout de même un peu jeune pour pensé ce genre de choses. En second temps, le petit garçon ne voulait pas partager sa cachette avec cette fille et puis ils ne se connaissaient pas, elle pourrait très bien être gentille que le dénoncer, mais si elle choisirait la deuxième option, il se fera un malin plaisir à la faire souffrir comme.... STOP Mais que pensait-il ? Cette partie de lui, le côté méchant ne devait pas être enfouit au plus profond de son être ? Ba normalement si, mais alors que faisait-elle ici ? Les souvenirs de ce qu'il faisait avant que la lycéenne ne vienne l'interrompre, lui été revenu en mémoire. Il était en train de se couper et il était encore sous les sentiments qu'il avait éprouvéé lors de son action, il n'avait pas eu le temps de refaire une barrière de défense et une faille s'était faite. Maudissant contre lui-même pour cette affreuse négligence, il aurait pu se frapper contre le mur, mais un événement pour le plus inattendu s'était produit. La fille avait pris sa lame ! ALERTE ROUGE ! Son cerveau bouillonnait en essayant de trouver une solution pour se sortir de ce pétrin. Son calepin était fermé, ses crayons éparpiller un peu partout, la sortie de secours était derrière la fille qui l'avait rejoint pendant qu'il était perdu dans ses pensées. Il ne pouvait pas vraiment s'enfuir sans que la lycéenne ne l'attrape et il ne pouvait pas s'en aller sans sa précieuse lame, sa meilleur amie.

Sam avait été entièrement frappé de plein fouet par ce qu'avait sortie celle qui, maintenant, était encore plus proche de lui. Parler à quelqu'un ? Mais à qui elle voulait que l'enfant parle ? A elle ? A un professeur ? N'importe quelle personne sensé allait prendre ses jambes à son coup s'il osait dire ce qui le tourmentait ainsi. Il aimait se faire du mal, ressortir toute cette douleur physique, peut-être avait-il été trop habituer à être frappé par le monstre qu'une fois terminer, cela lui faisait un manque. Il avait une case en moins, quelque chose d'irréparable, enfin c'était ce qu'il croyait. Il allait lui dire ce qu'il voulait lui faire et à tous les coups elle partirait. En tout cas, il savait qu'il ne pourrait jamais, oh grand jamais le dire à un adulte, il ne voulait pas être enfermer dans un asile ou une connerie de ce genre. Prenant une voix douce qui ne reflétait aucune émotion, il commença à parler tout en regardant de ses yeux vides ceux de la fille.

Tu veux que je parle ? Très bien, tu veux savoir ce que je rêve de faire ? Je vais te le dire, il arborait un sourire méchant, j'ai une folle envie de lacérer chaque partie de ton petit visage, il s'approchait dangereusement, puis ensuite je t'arracherais les yeux en faisant attention que tu ne meurs pas tout de suite, il récupérait la lame comme si de rien n'était, la cachant dans sa manche, et je commencerais à percer ton abdomen pour voir l'intérieur de ton corps, il avait du mal s'arrêter, car c'était jouissif de faire peur surtout qu'il ne la lâchait pas des yeux montrant qu'il était sérieux. En résumer, je vais t'arracher ta petite vie et je vais prendre mon pied !

En moins de temps, il avait pris son calepin, avait bousculé la jeune femme et commençait à passer dans la conduit d'aération. Mais c'était d'un coup beaucoup trop simple.
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Clo Iris
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Clo Iris
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Elève
Lun 7 Déc - 13:10
Clo vit le jeune garçon la regarder pour lui sortir d’une voix douce des paroles qui étaient censées être menaçantes ou du moins lui faire peur. Néanmoins elle soutint son regard sans broncher et un sourire amusé étira ses lèvres. Le brun pensait certainement la voir partir en courant, crier ou faire quelque chose qu’une personne normale aurait faite après avoir entendu cela. Mais non la lycéenne planta son regard noir abyssal dans celui bleu-vert de son interlocuteur.

« Dommage pour toi que tu ne sois pas tombé sur une personne normale. Malheureusement pour toi, t’es tombé sur moi. La fille qui a pensé des choses qu’elle pourrait faire à des personnes bien plus horribles que ce que tu viens de me dire. L’expérience vient avec l’âge pour ce genre de choses. »

Contrairement à ce dernier, elle ne cherchait pas à lui à faire peur dans les paroles qui sortaient de sa bouche. Non elle lui énonçait tout simplement ce qu’il en était. Elle lui exposait la situation dans laquelle ils étaient.

Clo laissa le collégien pénétrer dans le conduit d’aération puis saisit son pied droit et le tira vers elle. Elle savait pertinemment qu’il ne se ferait pas mal au pire il atterrirait sur le sol sur ses fesses. Il n’aurait rien de grave mais il serait quand même pas mal surpris. Une fois le brun hors du conduit d’aération, elle se planta devant ce dernier histoire que le garçon ne puisse plus y retourner.

Elle repensa alors aux paroles qu’il lui avait dites, elle savait que c’était la peur qui aurait dû s’emparer d’elle mais non elle n’était ni effrayée ni quoi que ce soit en rapport avec la peur. Néanmoins si il lui faisait un peu peur car elle se voyait à travers lui. Il lui rappelait toutes les nuits où elle avait pleuré seule dans son lit. Combien de fois avait elle voulu faire du mal soit aux autres soit à elle-même ? Elle ne savait plus, elle avait arrêté de compter à partir de dix. Elle se souvint alors de son année de quatrième, dans sa classe se trouvait une fille comme elle qui rêvait de torturer les gens. Elles avaient inventé à chaque camarade de classe, aux professeurs et aux quelques amis qu’elles avaient une mort extrêmement douloureuse. Elles prenaient leurs pieds en faisant ces projets qu’elles ne réaliseraient jamais. Alors oui les paroles du collégien ne lui avait pas fait peur parce qu’elle avait déjà imaginé bien pire que ça.

Elle sortit de ses pensées et décida de reprendre la lame que le garçon avait mise dans sa manche. Comme tout à l’heure, il ne put rien faire pour l’en empêcher ses gestes étaient bien trop rapides et précis.

« Ca c’est confisqué jusqu’à nouvel ordre. »

Joignant le geste à la parole, elle montra la lame de la tête pour qu’il comprenne bien ce qu’elle lui disait. Inutile qu’il se détruise plus qu’il ne l’était déjà. La brune était bien décidée à sauver le collégien qui lui faisait face. Elle remplirait le rôle de sauveuse que personne n’avait joué pour elle. En y repensant c’était un miracle qu’elle ne soit pas six pieds sous terre. Elle n’avait jamais su comment elle avait trouvé la force de rester en vie.
Clo Iris
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