Dossier de Daria Pinaillon
Avec pour Alter Ego: Une modèle Gothique
Etat civil
Nom : Pinaillon
Prénom : Daria
Age : 16 Ans
Option théâtre
Classe Première L
Inscription de son plein gré? Plus ou moins, elle s'en fiche.
Code: Ok! Validé
Caractère
Daria est une fille certes un peu intransigeante mais particulièrement bienveillante. Si elle pardonne mal la bêtise et la méchanceté, elle saura trouver le meilleur dans toute personne qui prend la peine de bien faire. Au niveau scolaire il n'y a rien d'extraordinaire mais tout a au moins le mérite d'être correct. Elle est peut être un peu plus forte dans les matières littéraires, mais elle est en général moyenne dans tous les domaines.
Elle cache bien son jeu, sous le regard charbonneux et l'esprit acerbe se cache une jeune femme avec beaucoup d'espoirs et de rêves. Des rêves peut être un peu surprenants mais qui n'en restent pas moins très fortement désirés. Rien d'égoïste, bien au contraire, elle espère écrire un jour une chanson ou un livre qui sauvera des vies ou changera le point de vue des gens sur les choses différentes ou un peu effrayantes.
Elle ne trouve pas tellement sa place dans la religion dominante occidentale, la chrétienté l'amuse, certes, mais elle s'est toujours sentie plus païenne qu'autre chose. Alors en secret, elle pratique de petits rituels inoffensifs. C'est son grand secret. Elle n'en parle jamais. D'ailleurs elle ne parle pas beaucoup, elle ne le fait pas non plus pour participer en classe. Non pas qu'elle n'ose pas, mais elle préfère ne pas partager son savoir avec tout le monde, quel que soit le domaine.
Son dada ce n'est ni la mode, ni les chaussures ni les poneys (bien que les petits ça passe encore), mais bel et bien la mythologie. De tous peuples ou ethnies, de toutes époques. Elle aime apprendre quelles sont les histoires qui ont bercé l'humanité avant le tout puissant savoir scientifique. Elle aime croire un instant à toutes ces choses farfelues qui rendent à l'homme son statut quasi divin.
Différente dans le sens inoffensif du terme, elle n'aime pas qu'on le lui fasse remarquer. Alors elle fait en sorte que personne n'ait envie de lui dire quoi que ce soit, c'est beaucoup plus simple et ça évite d'avoir à mentir.
Physique
En soi, rien de notable. Un mètre cinquante cing, cinquante kilos. Sans être un canon, elle possède deux ou trois petits éléments notables. Des yeux bleus, des cheveux roux un peu rehaussés par une coloration, la peau qui va avec ses cheveux. Alors certes elle n'est pas extraordinaire, mais avec le temps, l'expériences et quelques reproches elle a appris à faire quelque chose avec ce qu'elle avait. D'aucuns diront que c'est du gâchis et que des petites robes pastel lui iraient autrement mieux, mais elle aurait l'impression d'être déguisée. Ce qui peut sembler un peu ironique. Concrètement, à quoi ça ressemble. Des robes noires, des vestes noires, des corsets noirs, des petits cols Claudine blancs, parfois quelques teintes de couleur mais surtout des petits accessoires tantôt adorables tantôt franchement dérangeants. Elle ne quitte jamais son pendentif avec trois lunes, pas plus que ses boucles d'oreilles en argent d'une demi lune chacune. Enfin, disons qu'on sait qui elle est, et je suis même certaine que tout Brest est au courant de son existence.
Histoire
Pinaillon. Si on excepte le traditionnel "je suis rousse alors j'aurais préféré être brune", ou encore "pourquoi je ne suis pas un garçon", son plus grand regret c'est son nom de famille. Alors, comme elle a beaucoup étudié la mythologie Egyptienne, elle a une excuse toute prête pour ne pas donner son nom. En effet, dans cette mythologie, connaître le vrai nom d'une personne c'est avoir du pouvoir sur elle, alors elle a demandé à avoir une fausse identité en s'inscrivant. On le lui a refusé, alors elle donne son patronyme le moins souvent possible.
Son enfance est commune. Bretonne de naissance, elle a grandi bien malgré la volonté de ses parents entourée de magie et de mystères. Elle aimait, après l'école, aller se ballader dans la forêt. Habitant non loin de Broceliande elle avait de quoi faire. Sa vision des choses changea lorsqu'elle surprit une assemblée de femmes un soir de pleine lune danser autour d'un feu en chantant. Toutes étaient habillées, ce n'était pas ça qui l'avait marquée à vie. Non, ce qui avait changé quelque chose en elle c'était l'odeur de fleurs mélangées et la douceur qui émanait de ces voix inconnues qui pourtant semblaient ne vivre que pour être mélangées à celles des autres. Ça, c'était au début du collège. Quand elle mettait encore des petites robes vertes et des fleurs dans les cheveux.
C'est vers la fin de ce même collège que tout a changé. Elle a essayé d'en parler, candide qu'elle était. A ses parents, à ses amis de l'époque, rares mais bien présents. Et elle s'était heurtée à un mur. Elle commença même à avoir une sale réputation. Oh au début c'était mignon. "Eh, alors alors t'as été un peu trop dans la forêt?", et ça devint vite "L'herbe faut pas la fumer hein?" et finalement "oh, la détraquée, t'as vu des lutins", pour finir par "Ca m'étonnerait pas de la voir danser à poil sous la lune c'te pauvre fille". Heureusement, la fin d'année était proche, et ses notes lui permirent de passer en seconde.
La seconde fut un peu compliquée, elle avait changé d'établissement et elle espérait que ceux qui lui pourrissaient le plus la vie auraient redoublé. Malheureusement, pas tous. Alors au lieu de se désespérer ou d'essayer de changer pour faire taire les mauvais bruits -elle connaît l'être humain- elle a poussé ses recherches au lieu de tout arrêter. Et au fur et à mesure que cette vilaine manie la suivait, elle devenait plus forte et plus mature. Oh je ne vous le cache pas, il y a eu des larmes. Mais comme dit un certain détraqué, ce qui ne tue pas rend plus fort.
Ses parents, un peu interloqués mais ma foi tout à fait compréhensifs furent plusieurs fois convoqués par la directrice afin d'être mis au courant de ce qui la suivait depuis un an et demie maintenant. Ils essayèrent d'en parler avec elle, mais que pouvaient ils y faire, ce n'était la faute de personne et personne n'en était venu aux mains. Heureusement, ça ne leur était même pas venu à l'idée. Il fut décidé que pour sa première elle changerait d'école, et elle n'intégrerait pas n'importe laquelle. Oh non. Elle irait dans le Pensionnat. Au moins, si les bruits la suivaient, les fauteurs de trouble seraient réprimandés. Lors de l'entretien, intelligemment, Daria vint habillée de manière conventionnelle, elle grimaça à l'idée d'avoir un dress code à respecter, mais une fois acceptée, elle s'assura de pouvoir adapter discrètement mais d'une manière qui ne puisse être totalement ignorée son uniforme d'écolière.
Hors Jeu
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